De nouveaux médicaments amaigrissants, initialement conçus pour le diabète et l’obésité chez l’homme, sont désormais testés sur des animaux, à commencer par les chats. Okava Pharmaceuticals a lancé une étude pilote pour évaluer un médicament GLP-1 destiné aux félins obèses, à l’aide d’un système d’implant à action prolongée. Cette évolution signale un changement potentiel dans la médecine vétérinaire, reflétant l’adoption rapide de ces médicaments par les humains.
La tendance humaine ouvre la voie
Les médicaments GLP-1 comme Ozempic, Wegovy et Mounjaro ont connu une croissance explosive en popularité parmi les personnes cherchant à perdre du poids. Environ 12,5 % des adultes américains auraient essayé ces médicaments, et leur utilisation devrait augmenter à mesure que les coûts diminuent et que des versions orales deviennent disponibles. Le succès de la médecine humaine a naturellement conduit à s’interroger sur l’application de la même technologie aux animaux de compagnie, où l’obésité constitue également une préoccupation croissante.
L’étude sur les chats : une nouvelle approche
L’étude Okava se distingue par son mode de livraison. Au lieu d’injections hebdomadaires, les chats recevront un petit implant sous-cutané qui libère lentement le médicament sur six mois. Selon le Dr Chen Gilor de l’Université de Floride, qui dirige la recherche, cette approche « magique » pourrait permettre une perte de poids durable sans visites vétérinaires fréquentes.
Implications pour la santé animale
Si l’étude sur le chat donne des résultats positifs, elle pourrait ouvrir la porte au traitement de l’obésité chez les chiens et autres animaux de compagnie. Les implications sont importantes : l’obésité des animaux de compagnie est liée à divers problèmes de santé, notamment le diabète, des problèmes articulaires et une espérance de vie réduite. L’adoption généralisée des médicaments GLP-1 chez les animaux pourrait améliorer les résultats en matière de santé des animaux, mais soulève également des questions sur les effets secondaires à long terme et des considérations éthiques.
Regarder vers l’avenir
Les résultats de l’étude pilote sont attendus l’été prochain. S’ils s’avèrent prometteurs, cela pourrait marquer un tournant dans les soins vétérinaires, offrant une nouvelle solution à un problème de santé animale très répandu. La transition des applications humaines vers les applications animales met en évidence la convergence croissante des technologies médicales entre les espèces.
Cette expansion des médicaments amaigrissants dans le règne animal souligne une tendance croissante : appliquer les progrès de la médecine humaine aux animaux de compagnie, avec des avantages potentiels et des défis qui nécessiteront un examen attentif.



























